Jolie résolution bien tenue : je n'écris pas plus. J'ai pas le temps. Je ne prends pas le temps. Le temps file dans le train ces derniers jours : un week-end à Paris avec V. pour mon anniversaire. Très chouette. Deux jours, c'est court mais terriblement dépaysant. Deux jours à Paris sans mettre le pied dans le moindre magasin : pas facile. Tour Eiffel, Louvre, Arc de Triomphe, Notre-Dame, Sacré-Coeur et recueillement sur les tombes de mes hamsters près de là où j'ai vécu quatre ans. Remettre des images de la réalité sur des vieux souvenirs : ça fait treize ans maintenant, et même si cette période de ma vie ne représente presque rien à l'échelle des années accumulées jusqu'à ce jour, c'est quelque chose de revoir la porte de mon école primaire. J'étais heureuse ces années-là, ces années-là qui semblent pourtant être à l'origine de toute la tristesse qui empoisonne lentement mais sûrement ma pauvre maman.
Je dis ma pauvre maman. Je la plains. J'aime mieux la plaindre que lui en vouloir. Je crois qu'elle n'y est pour rien. C'est peut-être le début du pardon. J'aime bien m'imaginer magnanime, même après tout le mal qu'elle fait, sans conscience, bien sûr.
Je prends conscience en même temps de tout le mal que nous pouvons faire aussi, ma soeur et moi surtout, à juger, à analyser sans cesse quelque chose dont des éléments essentiels nous échappent sûrement.
Ils sont heureux comme ça. Ok.
Mon père dit : "Le chalet est une maison de famille." Ma mère dit : "Je ne veux pas que les filles viennent dans mon chalet.".
Ma mère dit : "Les filles, je ne m'occuperais pas de vos enfants." Mon père dit : "Je me réjouis d'aller me promener avec mes petits-enfants.".
Le passé n'était pas chouette... et l'avenir promet ! Et voilà, je juge encore.
Ma mère est malade. Et j'vais vous dire, en fait, j'm'inquiète. Mais la dernière fois que je l'ai dit, je m'en suis pris plein la gueule. Et puis, c'est dur de s'inquiéter sans le faire en comparaison avec sa propre échelle de ce qui est bien, ou pas. Donc faut laisser tomber.
Est-ce qu'elle nous déteste ? Est-ce qu'elle ne sait aimer personne ? Ou est-ce qu'elle ne sait pas le montrer ?
Bref. Moins je rentre à la maison, mieux je me porte. Et ça m'emmerde. J'ai envie de douceur. Pas de hurlements. Plus jamais de hurlements.
Je dis ma pauvre maman. Je la plains. J'aime mieux la plaindre que lui en vouloir. Je crois qu'elle n'y est pour rien. C'est peut-être le début du pardon. J'aime bien m'imaginer magnanime, même après tout le mal qu'elle fait, sans conscience, bien sûr.
Je prends conscience en même temps de tout le mal que nous pouvons faire aussi, ma soeur et moi surtout, à juger, à analyser sans cesse quelque chose dont des éléments essentiels nous échappent sûrement.
Ils sont heureux comme ça. Ok.
Mon père dit : "Le chalet est une maison de famille." Ma mère dit : "Je ne veux pas que les filles viennent dans mon chalet.".
Ma mère dit : "Les filles, je ne m'occuperais pas de vos enfants." Mon père dit : "Je me réjouis d'aller me promener avec mes petits-enfants.".
Le passé n'était pas chouette... et l'avenir promet ! Et voilà, je juge encore.
Ma mère est malade. Et j'vais vous dire, en fait, j'm'inquiète. Mais la dernière fois que je l'ai dit, je m'en suis pris plein la gueule. Et puis, c'est dur de s'inquiéter sans le faire en comparaison avec sa propre échelle de ce qui est bien, ou pas. Donc faut laisser tomber.
Est-ce qu'elle nous déteste ? Est-ce qu'elle ne sait aimer personne ? Ou est-ce qu'elle ne sait pas le montrer ?
Bref. Moins je rentre à la maison, mieux je me porte. Et ça m'emmerde. J'ai envie de douceur. Pas de hurlements. Plus jamais de hurlements.
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