Soulagée, avec enfin du temps pour moi, ça fait du bien, même si, délestée de la tension qui m'animait ces derniers temps, je me sens complètement amorphe.
Globalement, parce que ma moyenne ridicule me déçoit, j'ai rempli mes objectifs de l'année : avoir ma maturité et réussir la moitié de ma première année. Bien sûr niveau sociabilité, c'est pas encore ça, sauf évidement il y a dans ma vie ce garçon que j'aime... et qui m'aime. Miracle.
Dans trois semaines, la rentrée universitaire et juste avant, quelques jours de vacances à passer avec lui.
Du temps, trop de temps ; les journées sont un peu vides.
Quand mon frère le pose, je lis Eragon, de Christopher Paolini ; ce type, qui dit, dans les pages de remerciement qui terminent le second tome de son roman : "Aujourd'hui, à 21 ans, j'ai publié deux romans. J'en suis moi-même étonné.", me donne envie de reprendre en main le destin de mon propre héros de fantasy.
Le début de cette chose, V. l'a fait lire à sa mère, qui trouve que je fais des phrases trop longues, mais que j'ai de bonnes idées.
Tenir entre mes mains un livre signé de mon nom, un rêve sans doute plus important encore que d'avoir mon diplôme d'ingénieure. Même si c'est ce second qui risque de me donner à manger.
J'ai fouillé dans mes papiers pour retrouver la lettre de l'Ecole, celle de mon admission conditionnelle qui peut enfin devenir admission tout court, et j'ai retrouvé des tas de choses importantes autrefois. La lettre d'amour du petit de treize ans qui m'aimait quand j'en avais dix-huit, qui m'a émue un peu, et surtout m'a fait comprendre ma connerie de l'époque, les choses que j'ai cassées stupidement, son coeur que j'ai mis à mal, parce que c'était quelque chose de trop énorme pour moi à l'époque.
Des diplômes, mon brevet que j'avais eu avec 16 de moyenne, mon certificat de fin d'études obligatoires avec un 4,66 un peu médiocre, qui me prouvent que j'ai pu avoir des papiers avec des notes supérieures à 3,75. (Depuis le bac j'en doutais...)
Le papier de la matu, je voudrais bien l'avoir en main, comme l'impression que j'y croirais d'avantage après l'avoir vu.
2 Comments:
Et alors? Tu écris plus?
Je m'inquiete presque, là...
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