Je lui ai refilé mon rhume. Pourtant il avait survécu à ma grippe du mois de mai. Je me sens bien embêtée.
Mais peut-être aussi qu'il l'avait mérité. Me faire pleurer une fois en quatre mois, c'était déjà une fois de trop, et si ça devient une fois par semaine, ça sera plus possible.
Lui peut-être que ça le fait rire de faire semblant d'être traumatisé par l'une ou l'autre des conneries que j'ai pu faire, puis de dire, comme ça, comme si c'était de ma faute : "Je m'en vais. Bonne nuit !", mais moi, ça me fait pleurer. Enfin, presque, je sais me retenir. S'il disait simplement qu'il rentre chez lui, parce qu'il est fatigué, qu'il a envie d'être seul, ou pour n'importe quelle autre raison, je le laisserais partir, tranquillement, après l'avoir embrassé et m'être un peu serrée contre lui parce que je suis bien près de lui, que sa présence, sa consistance, son odeur, tout ça, me rassurent, m'apaisent.
Je sais que je tiens trop à lui, au point que le moindre de ses petits jeux à la con me rend malade, m'effraie, me laisse complètement perdue face à la réaction à adopter.
L'indifférence, une fois, j'y ai joué, résultat, il est parti, enfin, il est allé s'asseoir sur l'escalier, et je suis prête à parier qu'il aurait été tout aussi emmerdé que moi si j'avais pas fini par sortir de ma chambre pour aller aux chiottes.
J'aime pas qu'il me force à ça, à ne pas pouvoir retenir mes larmes, à pleurer pour qu'il reste, à m'humilier comme ça. Après ça j'ai honte. Et ensuite presque envie de m'excuser de ma réaction (est-ce vraiment disproportionné de montrer qu'on est pas contente que celui qu'on aime s'en aille sans un regard comme si on en valait pas la peine ?) à la détestable torture qu'il m'inflige.
Et pour entendre, le lendemain, si t'avais pas bossé aussi tard, je t'aurais invitée au resto.
Honte de poster un truc pareil, parce que c'est pathétique, et que vu comme ça c'est un odieux jeu avec mes sentiments auquel il se livre. Alors, c'est à se demander comment je peux encore l'aimer, comment je peux accepter ça, et faire l'amour après, accepter son "Je t'aime." alors qu'il ne voit même pas l'utilité de s'excuser, et ne se rend pas compte que peut-être, il n'a pas été très correct avec moi.
Mais pourquoi il fait ça ? Pourquoi il ne se rend pas compte que moi je trouve pas ça drôle ?
J'veux plus devoir lui dire non, non, tu pars pas. J'veux plus devoir le supplier presque. J'veux qu'il parte quand il veut, mais normalement, pas comme s'il s'en allait pour ne plus jamais me revoir, pas comme s'il s'en allait parce que j'aurais commis une faute impardonnable, ... .
J'veux plus qu'il joue avec mes sentiments, j'veux plus qu'il joue avec mes nerfs soumis déjà à rude épreuve.
Et je comprends pas. Parce que s'il m'aime, comme il l'a dit plus tard, comment peut-il trouver amusant de faire des trucs qui, il le voit bien, me blessent autant ?
Mais peut-être aussi qu'il l'avait mérité. Me faire pleurer une fois en quatre mois, c'était déjà une fois de trop, et si ça devient une fois par semaine, ça sera plus possible.
Lui peut-être que ça le fait rire de faire semblant d'être traumatisé par l'une ou l'autre des conneries que j'ai pu faire, puis de dire, comme ça, comme si c'était de ma faute : "Je m'en vais. Bonne nuit !", mais moi, ça me fait pleurer. Enfin, presque, je sais me retenir. S'il disait simplement qu'il rentre chez lui, parce qu'il est fatigué, qu'il a envie d'être seul, ou pour n'importe quelle autre raison, je le laisserais partir, tranquillement, après l'avoir embrassé et m'être un peu serrée contre lui parce que je suis bien près de lui, que sa présence, sa consistance, son odeur, tout ça, me rassurent, m'apaisent.
Je sais que je tiens trop à lui, au point que le moindre de ses petits jeux à la con me rend malade, m'effraie, me laisse complètement perdue face à la réaction à adopter.
L'indifférence, une fois, j'y ai joué, résultat, il est parti, enfin, il est allé s'asseoir sur l'escalier, et je suis prête à parier qu'il aurait été tout aussi emmerdé que moi si j'avais pas fini par sortir de ma chambre pour aller aux chiottes.
J'aime pas qu'il me force à ça, à ne pas pouvoir retenir mes larmes, à pleurer pour qu'il reste, à m'humilier comme ça. Après ça j'ai honte. Et ensuite presque envie de m'excuser de ma réaction (est-ce vraiment disproportionné de montrer qu'on est pas contente que celui qu'on aime s'en aille sans un regard comme si on en valait pas la peine ?) à la détestable torture qu'il m'inflige.
Et pour entendre, le lendemain, si t'avais pas bossé aussi tard, je t'aurais invitée au resto.
Honte de poster un truc pareil, parce que c'est pathétique, et que vu comme ça c'est un odieux jeu avec mes sentiments auquel il se livre. Alors, c'est à se demander comment je peux encore l'aimer, comment je peux accepter ça, et faire l'amour après, accepter son "Je t'aime." alors qu'il ne voit même pas l'utilité de s'excuser, et ne se rend pas compte que peut-être, il n'a pas été très correct avec moi.
Mais pourquoi il fait ça ? Pourquoi il ne se rend pas compte que moi je trouve pas ça drôle ?
J'veux plus devoir lui dire non, non, tu pars pas. J'veux plus devoir le supplier presque. J'veux qu'il parte quand il veut, mais normalement, pas comme s'il s'en allait pour ne plus jamais me revoir, pas comme s'il s'en allait parce que j'aurais commis une faute impardonnable, ... .
J'veux plus qu'il joue avec mes sentiments, j'veux plus qu'il joue avec mes nerfs soumis déjà à rude épreuve.
Et je comprends pas. Parce que s'il m'aime, comme il l'a dit plus tard, comment peut-il trouver amusant de faire des trucs qui, il le voit bien, me blessent autant ?
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