Examen oral demain, de latin, mais c'est en français. Je ne suis pas prête, mais je m'arrangerais bien, d'une manière ou d'une autre, en espérant tomber sur l'un des sujets que j'ai bien préparés.
J'attendais le beau temps. Je n'attendais que ça depuis le mois de février. Et voilà, c'est le mois de mai. Le mois de mai qui me plonge un peu dans la mélancolie, je me souviens des débuts si doux de mon histoire avec V.. Tout me rappelle les premières semaines, l'odeur de l'air, les arbres en fleurs... et j'ai des envies qui ne sont plus celles de l'hiver : je ne veux plus passer des heures entières dans ses bras, non, je veux simplement être près de lui, lui parler, échanger, communiquer, qu'on se rapproche, mais plus physiquement. Quelques mètres me conviennent tout à fait, tant que je sens qu'il a conscience d'être avec moi. Samedi soir, une nuit sans lui alors que j'étais si près, chez A., c'était inimaginable, alors un tour en métro, et tant pis si je n'ai jamais été rassurée en me promenant seule la nuit à R., tant pis, rien ne comptait plus que de dormir avec lui.
Mai c'est aussi le mois des yeux rouges, des longues chaînes d'éternuements, des plaques d'eczéma, et des examens. C'est le mois où même si mon train du dimanche est annulé ce n'est pas si désagréable de passer une heure à l'attendre, même si c'est en lisant La Guerre de Jugurtha.
Bref, mai, c'est chouette.
Et puis c'est le mois où voilà, c'est décidé : V. vient en vacances pendant deux semaines avec mes parents, ma soeur et son amoureux, et mon frère. J'aurais jamais cru qu'il trouverait l'idée bonne : deux semaines sur un voilier de douze mètres aux Baléares. Mais il a accepté, et maintenant, toute réjouie que je suis (si bien sûr je ne pense pas qu'on va prendre l'avion, puisque j'ai terriblement peur en avion), j'imagine les pires scénarios. La promiscuité pendant deux semaines, ça a de quoi vous descendre un couple... et avec mes parents, est-ce que V. arrivera à trouver ses marques ? Et est-ce qu'il n'aura pas le mal de mer ? Est-ce qu'il sera le plus malheureux des hommes pendant deux semaines ? Est-ce que je vais réussir à passer deux semaines vraiment collée à lui, ou est-ce qu'il va très vite m'énerver ? Est-ce qu'il ne va pas passer son temps à se cogner partout avec ses 189 centimètres ?
Jusqu'en août, on a encore le temps de se faire à l'idée...
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