03 mars 2010

Je me sens comme si je partageais le genre de deuil que traverse la colocation. (Personne n'est mort).
J'admire ces gens qui ressentent autant, qui s'attachent autant. Je me contente de vivre, avec les autres, mais sans pour autant les adorer et leur faire des câlins à tout bout de champs. J'aime bien les câlins, avec parcimonie, aux grandes occasions.
Je crois avoir traversé l'âge des grandes amitiés sans le connaître. Si je m'en moque c'est par jalousie.
J'ai trouvé une sorte d'équilibre qui s'accomode d'arrivées et de départs, qui n'investit personne à fond, mais qui ne s'en porte pas plus mal.
(Sauf V. bien sûr, mais dont je tends pourtant à me détâcher car il ne donne de signes qu'en ce sens.