*Trois heures du matin.
Bourrée, nue sur ma chaise, devant l'ordi, à quoi je pense ? A mon ennui perpétuel, et qu'aucun mec ne me drague, et que cette nuit j'aurais bien voulu aller faire un tour dans un lit inconnu, avec un autre occupant tout aussi inconnu, et m'envoyer en l'air toute la nuit.
Quand je danse (très mal, mais j'ai décidé de m'en foutre) je ne pense qu'à lui, je ne danse que pour lui. Encore, encore, et encore. Tant pis s'il n'est pas là, pour moi c'est comme si. Et le J dans les bras duquel j'imagine m'endormir chaque nuit, c'est encore lui, et pas le vrai J de ma vie, que je ne croise plus jamais alors que j'aurais pu l'aimer, après l'heure et demie que nous avons passé ensemble dans le TGV, alors que j'allais me faire baiser à Besançon. Il m'avait dit, si tu rates ta correspondance, tu n'as qu'a venir à Dijon. J'aurais mille fois préféré la louper, ma correspondance...
*Lendemain matin.
Je rêve de me lever de ma chaise, maintenant que mon mal de tête est passé, je rêve d'arrêter de manger des cornflakes à même le paquet, mais je ne trouve pas les ressources en moi pour descendre à Ouchy acheter à manger pour ce soir, vu que ce midi la soupe en sachet fera l'affaire, pour finir, avec du thé noir trop sucré, sans lait, parce que j'ai le sentiment que mon estomac pourrait le refuser.
Cet après-midi, il va pourtant falloir que je trouve le courage de faire une série de physique, pas des plus compliquée, heureusement, et répondre à des questions absconses sur le béton frais. Et continuer les révisions pour l'examen de jeudi, et commencer à me bourrer le crâne pour les 4 autres de la dernière semaine du semestre, dans deux semaines.
Et toute habillée, sur ma chaise, devant l'ordi, à quoi je pense ? Il faudrait que je boive moins, parce que c'est une manière imbécile de tromper mon ennui. Et puis, que non, décidément, je n'ai pas réellement envie de coucher avec n'importe qui. Et il faudrait vraiment que je cesse de penser à l'autre idiot, avant de devoir donner raison à Ca (qu'on ne doit pas confondre avec C) qui disait l'autre jour, que peut-être, en fait, je cherchais des types "méchants".
Et à Ouchy, sur les cailloux, sur mon bout du monde - oui, la brume, en face il n'y a rien, la France s'est noyée - je me dis la nostalgie des promenades d'autrefois, la nostalgie des après-midi rollers avec mon père quand nous étions petits. Sur les cailloux, je regarde mes chevilles sous ma jupe, mes pieds dans mes chaussures, et je repense aux promeneurs qui nous avaient dit, c'était le dimanche où je revenais de Besançon, qu'ils avaient souvent vu des rats sous ces rochers. Je me dis, ici, c'est sans doute mon vrai chez moi, le seul endroit où je suis revenue, et celui que j'ai choisi.
Le premier, dans le Nord, je ne m'en rappelle pas. Le second, en Gironde me reste en mémoire comme un paradis perdu, Paris est un regret, le Lausanne de mes 10 ans m'effrayait, j'ai voulu revenir l'apprivoiser, c'est chose faite, et je l'aime, tout comme mes chaussures, d'ailleurs.
Bourrée, nue sur ma chaise, devant l'ordi, à quoi je pense ? A mon ennui perpétuel, et qu'aucun mec ne me drague, et que cette nuit j'aurais bien voulu aller faire un tour dans un lit inconnu, avec un autre occupant tout aussi inconnu, et m'envoyer en l'air toute la nuit.
Quand je danse (très mal, mais j'ai décidé de m'en foutre) je ne pense qu'à lui, je ne danse que pour lui. Encore, encore, et encore. Tant pis s'il n'est pas là, pour moi c'est comme si. Et le J dans les bras duquel j'imagine m'endormir chaque nuit, c'est encore lui, et pas le vrai J de ma vie, que je ne croise plus jamais alors que j'aurais pu l'aimer, après l'heure et demie que nous avons passé ensemble dans le TGV, alors que j'allais me faire baiser à Besançon. Il m'avait dit, si tu rates ta correspondance, tu n'as qu'a venir à Dijon. J'aurais mille fois préféré la louper, ma correspondance...
*Lendemain matin.
Je rêve de me lever de ma chaise, maintenant que mon mal de tête est passé, je rêve d'arrêter de manger des cornflakes à même le paquet, mais je ne trouve pas les ressources en moi pour descendre à Ouchy acheter à manger pour ce soir, vu que ce midi la soupe en sachet fera l'affaire, pour finir, avec du thé noir trop sucré, sans lait, parce que j'ai le sentiment que mon estomac pourrait le refuser.
Cet après-midi, il va pourtant falloir que je trouve le courage de faire une série de physique, pas des plus compliquée, heureusement, et répondre à des questions absconses sur le béton frais. Et continuer les révisions pour l'examen de jeudi, et commencer à me bourrer le crâne pour les 4 autres de la dernière semaine du semestre, dans deux semaines.
Et toute habillée, sur ma chaise, devant l'ordi, à quoi je pense ? Il faudrait que je boive moins, parce que c'est une manière imbécile de tromper mon ennui. Et puis, que non, décidément, je n'ai pas réellement envie de coucher avec n'importe qui. Et il faudrait vraiment que je cesse de penser à l'autre idiot, avant de devoir donner raison à Ca (qu'on ne doit pas confondre avec C) qui disait l'autre jour, que peut-être, en fait, je cherchais des types "méchants".
Et à Ouchy, sur les cailloux, sur mon bout du monde - oui, la brume, en face il n'y a rien, la France s'est noyée - je me dis la nostalgie des promenades d'autrefois, la nostalgie des après-midi rollers avec mon père quand nous étions petits. Sur les cailloux, je regarde mes chevilles sous ma jupe, mes pieds dans mes chaussures, et je repense aux promeneurs qui nous avaient dit, c'était le dimanche où je revenais de Besançon, qu'ils avaient souvent vu des rats sous ces rochers. Je me dis, ici, c'est sans doute mon vrai chez moi, le seul endroit où je suis revenue, et celui que j'ai choisi.
Le premier, dans le Nord, je ne m'en rappelle pas. Le second, en Gironde me reste en mémoire comme un paradis perdu, Paris est un regret, le Lausanne de mes 10 ans m'effrayait, j'ai voulu revenir l'apprivoiser, c'est chose faite, et je l'aime, tout comme mes chaussures, d'ailleurs.
2 Comments:
Excuse-moi, mais une chose m'a ennuyé dans ton texte :
L'important est que tu trouves un homme pour baiser, et par pour te faire baiser. Sors de cette passivité, n'attends pas !
C'est une chose qui m'ennuyait aussi, mais avant de mettre fin à la "relation" je ne réalisais pas vraiment cet état de chose, depuis, je n'y vais plus.
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