18 novembre 2006

Comme si j'étais jamais à ma place. Comme si j'étais totalement perdue. Comme si je ne faisais que suivre le cours ma vie sans en décider. Comme si j'étais totalement inadaptée.
Le midi, puisque je n'arrive pas à m'intégrer assez dans ma classe pour avoir des gens avec qui manger, je préfère rester seule plutôt que d'appeler A. : "T'es où ? Je peux m'incruster ?", car j'ai trop honte d'avouer que je n'y arrive pas, et trop chiant leurs histoires des gens de leur section...
Alors j'avale vite mon sandwich et je vais me cacher à la bibliothèque. Oui, me cacher. Parce qu'en plus de ne pas souhaiter croiser mes voisins d'auditoire, je ne veux pas les voir, elle et ses amies. Donc je me planque. Et j'attends tranquillement qu'il soit 13h14 pour me diriger d'un pas hâtif au lieu de mon prochain cours. Genre, je sais où je vais, parce que je dois avoir l'air tellement égarée, à midi, quand je sors de la salle, dont j'ai attendu qu'elle se vide si c'était une période d'exercices.. qu'il faut bien faire contraste.
J'aurais tellement plus de chance de réussir mon année si j'avais des plus ou moins amis dans la section. Mais j'y arrive pas, ou j'essaie mal, ou j'en sais rien, mais je me sens con comme pas possible.
J'aime seulement le lundi et le mercredi, parce que je finis à midi. Pas besoin de manger là-bas, pas besoin d'avoir peur que tout le monde sache... J'ai l'impression que c'est écrit sur ma tête : "Associale" ou "Handicapée des relations humaines".
Et c'est tellement facile de se dire que les autres ne sont pas gentils quand ils vont s'asseoir sur le rang de derrière, alors que je suis seule au mien, et que pourtant, on discute souvent aux pauses...

Pourtant je n'ai absolument rien contre les autres. Quoique l'élu UDC de son bled, j'ai un peu de mal, et puis la petite poupée concon et sa copine la snobinarde aussi, mais les autres, rien. Les autres sont tous potentiellement très sympathiques.

J'arrive pas à avancer. J'arrive pas à me dire que je suis dans la bonne voix. Peut-être, y'a deux ans et demi, j'aurais du décider de repasser mon bac pour avoir ce maudit 12. Et peut-être faire aujourd'hui des études qui me correspondrait mieux. Mais après deux ans à m'acharner, ça serait tellement inacceptable d'abandonner.

1 Comments:

Anonymous Anonyme a dit

je te comprends :'(

25/11/06 19:10  

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