20 janvier 2011

Ce qui sera le plus dur, ce sera sûrement les soirs où, désœuvrée, je penserais à lui. Les soirs où je regarderais mes mails toutes les cinq minutes en espérant un petit mot gentil, en espérant quelque chose qui voudra dire qu’il me considère toujours comme sa copine ou à défaut comme une amie assez importante pour prendre le temps de lui donner de ses nouvelles.

Et moi j’aurais l’impression d’être pathétique, de le harceler, de ne pas avoir de vie en dehors de lui. J’aurais l’impression de quémander cinq minutes d’attention pour me sentir un petit peu aimée.

(Je ferais bien de m’acheter une confiance en moi avant avril. Une vie aussi, ou à défaut trouver des activités.)

C’est que c’est déjà bien difficile, une amie partie de l’autre côté de l’océan, alors l’homme que j’aime, j’ai peur rien que d’y penser.
Faudrait pas s’attacher aux gens.

Je sais pas quoi faire. J’aime pas cette vie là mais je sais pas comment changer.

Si je sais. Arrêter de déprimer, faire autre chose que bosser tout le temps, s’organiser mieux, faire du sport, voir les gens que je connais même si je les adore pas, trouver des occasions de connaître des nouveaux gens (je pense que c’est le plus dur, mais il est fort possible qu’en fait ça découle du reste).


Enfin, j’ai l’impression de stagner dans ma vie. Il faut donner du dynamisme à l’ensemble, se souvenir que je suis une personne très bien, mais que je dois me mettre des coups de pieds au cul en permanence.
L’essentiel reste de connaître ses faiblesses et de se battre en permanence pour les éliminer.

Au travail. Rien n’est fini, ça commence tout juste.

Voilà. On s’est ressaisi, ça va mieux. Maintenant on fait en sorte que ce ne soit pas que des belles paroles (en vrai c’est ça le plus dur).