18 septembre 2007

Les jours de supermarché ont vite passé. Les bleus, les courbatures et les ampoules ne sont plus qu'un lointain souvenir dont il ne me reste plus de cicatrice. Vingt-six heures dans les Grisons, déjà derrière avec un goût d'irréel. Difficile d'imaginer qu'on puisse - dans la même journée - faire l'amour, vider ses poches pour s'acquitter d'une coûteuse nuit d'hôtel, marcher trois ou quatre heures avec à chaque pas l'impression qu'on va y passer, prendre un bus postal, un train, encore un train puis un autre train, dans une succession d'annonces en suisse allemand qu'on comprend plus ou moins. Enfin embrasser V. une dernière fois, descendre du train, rentrer à la maison remplir une valise et manger avant de retourner prendre le train sous un orage violent qui foudroya la maison parentale à peine vingt minutes après mon départ. Traverser le pays dans sa longueur ou presque et déménager, une journée assez remplie pour qu'aujourd'hui, rentrée universitaire, me paraisse une journée morte.
J'ai assisté à trois heures de conférence spéciale rentrée sans le moindre intérêt, visité ma nouvelle ville, rangé et un peu décoré mon appartement, fait deux supermarchés, appris qu'on avait oublié de me faire une carte d'étudiant. Et j'ai réalisé - il était temps - que maintenant je vivais ici.

1 Comments:

Anonymous Anonyme a dit

Contente d'avoir de tes news! Bon courage dans cette nouvelle ville et cette nouvelle uni :)

22/9/07 21:02  

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