26 mai 2007

En ce moment, j'ai honte de dire que je ne saurais pas comment faire si je n'avais pas à mes côtés, quand je le demande, quelqu'un d'aussi bien que lui. Je ne sais pas le dire sans que ce soit pathétique ; ça doit être que ça ne peut pas ne pas l'être.
Mais, même si les filles m'auront traitée d'associale parce que j'ai passé la soirée à côté de monsieur que j'aime tout plein, je ne regrette pas. Je suis déconnectée de leur réalité d'étudiantes, que je ne critique pas, mais qui est loin de mon actuelle existence. Je ne l'ai peut-être jamais été vraiment, mais ça n'est pas la question.
En partant, nous avons croisé un sale con qui était dans ma classe du CM2 à la quatrième. Le petit connard de fils à papa premier de la classe toutes ces années, qui se foutait de ma gueule dès qu'il en avait l'occasion, et qui nous appelait, mon amie qui était un peu grosse et moi, Laurel et Hardy. Je ne l'avais pas vu depuis mes 13 ans, et là, voilà qu'il m'interpelle, alors que j'étais largement alcoolisée. Il m'a fallu deux minutes pour le resituer. La difficulté, dans ce genre de situation, c'est de choisir s'il vaut mieux tenter de sauver la face (le garçon étant en quatrième année de médecine) en se montrant sous son meilleur jour, ou profiter de l'excuse ivresse pour lui rappeler comme il était con entre 10 et 13 ans. J'ai préféré prendre sur moi d'essayer de parler gentiment avec cet imbécile, et d'être cohérente.