24 janvier 2011

Il a hâte de partir ? Tant mieux, j'ai hâte qu'il parte.
11 semaines. Onze dimanches, Onze mardi, etc. Quoi d'autre ? Une semaine de vacances. Son anniversaire. La Saint Valentin à laquelle j'ai la tentation d'accorder beaucoup plus d'importance qu'en temps normal. Pourquoi ? Parce que : Tu m'aimes ? Oui. Mais prouve-le bordel ! Dis-le. Montre-le !

Et puis, dans tous les cas, je ne sais pas, moi.
J'ai ce corps qui est avide de sensualité, mais qu'on ne regarde ni ne caresse plus. Le moindre contact réveille tout ce qui peut l'être. J'ai des rêves d'étreintes passionnées. Je me tuerais pour des bisous partout et surtout dans le cou - Bisounours sortez de ce corps, merci, je fantasme sur des regards où je lirais le désir - pour moi bien-sûr - quand mon amoureux semble avoir besoin d'images pornographiques pour s'intéresser à moi - sans vraiment de vrai désir ni de réelle sensualité.

Bref. Je ne sais pas, moi.

Je l'aime cet homme là, mais ça sert à quoi une relation sans passion, ou à passion à sens unique ? (J'en ai à revendre moi de la passion. J'ai toujours le même désir qu'il y a quatre ans. )

Est-ce que c'est le spectre du départ qui pourrit tout ?
Est-ce qu'il faudrait s'arrêter maintenant sur de bons souvenirs ?

Voilà.
Et ça me fait mal parce que j'aime ce garçon là. L'idée de ne plus jamais l'embrasser, de ne plus jamais le caresser, de ne plus jamais faire l'amour avec lui, de ne plus jamais lui dire que je l'aime, c'est juste inadmissible. Amoureuse encore je suis. Reste à savoir jusqu'où la force me guidera.