Depuis 20 minutes, je fais la gueule à mon livre de statique. C'est de sa faute, non ? si j'ai l'impression qu'on est déjà, je ne sais pas, moi, dimanche prochain peut-être. J'ai perdu toute notion du temps.
Il y a une heure, ce livre, je l'aurais bien embrassé : tout s'éclairait, je comprenais. D'ailleurs, oui, j'ai débloqué un gros morceau du problème. Je calcule les réactions d'appui comme si j'avais fait ça toute ma vie, en espérant que je ne le ferais pas toute ma vie.
C'est quand il faut s'attaquer aux "papillons", débattre d'une convention de signe, et quand soudain surgit un effort normal que je n'avais pas vu venir, que je suis perdue.
Vague conversation avec P, tout à l'heure, puis, aussi, quand j'ai levé les yeux de mon livre, il y a un instant, garçon agréable à regarder, que l'an passé, avec A, nous nous demandions laquelle de nous deux il regardait, quand, à notre approche il levait la tête (ou pensions-nous qu'il faisait), mais lui, souvent, il oublie que nous ne sommes pas du même bord (ingénieure civil et ingénieur en environnement potentiels) et me demande si je sais la chimie... Je l'aiderais volontiers, et d'avantage si affinités.
Avec A, quand nous ne nous promenions pas l'une sans l'autre l'an passé, ce qu'au fond je trouve tellement ridicule, finalement ça m'arrangeait bien, cette certitude d'avoir toujours quelqu'un avec qui manger, à qui parler, devant qui être un peu en représentation. Et puis, en fait, moi j'ai 10 ans d'âge mental, et je suis jalouse, tant, qu'elle se soit fait des amies et pas moi. Alors, bien entendu, d'être trop seule, je me dit que je suis sans intérêt, j'en rajoute des paquets, et je demeure dans un état d'abattement perpétuel.
Ma stupidité n'a d'égale que mon ridicule. J'ai honte.
On ne croirait pas que j'ai 20 ans.
D'ailleurs, je n'y crois pas moi-même.
Les solutions, je les connais. Faire des choses, juste moi, sans avoir besoin qu'il y ait quelqu'un que j'apprécie. Et tenez, l'une de ces choses, ce sera d'aller faire un stage de voile cet été, avec seulement des inconnus, de sorte que je ne puisse me raccrocher à rien. Faire quelque chose que j'aime en me frottant à d'autres gens.
Qu'est-ce qu'un psy pourrait me dire que je ne puisse pas comprendre moi-même ? Rester là, seule, à me dire que les gens sont des imbéciles, qu'ils me décevront... ne m'aidera jamais. C'est moi qui ait peur de les décevoir, ces autres, de n'avoir rien de spécial, d'être tellement banale...
Si je saute, je m'envolerais peut-être, non ?
Des coups de pied au cul, des coups de pied au cul, des tas de coups de pied, voilà la solution.
Et bien sûr, il y aura toujours des tas de questions.
Bien sûr, parler du nouveau pantalon droit d'une telle que je ne connais pas même de prénom, des fesses d'un tel assistant, ça m'ennuiera encore longtemps.
Il y a une heure, ce livre, je l'aurais bien embrassé : tout s'éclairait, je comprenais. D'ailleurs, oui, j'ai débloqué un gros morceau du problème. Je calcule les réactions d'appui comme si j'avais fait ça toute ma vie, en espérant que je ne le ferais pas toute ma vie.
C'est quand il faut s'attaquer aux "papillons", débattre d'une convention de signe, et quand soudain surgit un effort normal que je n'avais pas vu venir, que je suis perdue.
Vague conversation avec P, tout à l'heure, puis, aussi, quand j'ai levé les yeux de mon livre, il y a un instant, garçon agréable à regarder, que l'an passé, avec A, nous nous demandions laquelle de nous deux il regardait, quand, à notre approche il levait la tête (ou pensions-nous qu'il faisait), mais lui, souvent, il oublie que nous ne sommes pas du même bord (ingénieure civil et ingénieur en environnement potentiels) et me demande si je sais la chimie... Je l'aiderais volontiers, et d'avantage si affinités.
Avec A, quand nous ne nous promenions pas l'une sans l'autre l'an passé, ce qu'au fond je trouve tellement ridicule, finalement ça m'arrangeait bien, cette certitude d'avoir toujours quelqu'un avec qui manger, à qui parler, devant qui être un peu en représentation. Et puis, en fait, moi j'ai 10 ans d'âge mental, et je suis jalouse, tant, qu'elle se soit fait des amies et pas moi. Alors, bien entendu, d'être trop seule, je me dit que je suis sans intérêt, j'en rajoute des paquets, et je demeure dans un état d'abattement perpétuel.
Ma stupidité n'a d'égale que mon ridicule. J'ai honte.
On ne croirait pas que j'ai 20 ans.
D'ailleurs, je n'y crois pas moi-même.
Les solutions, je les connais. Faire des choses, juste moi, sans avoir besoin qu'il y ait quelqu'un que j'apprécie. Et tenez, l'une de ces choses, ce sera d'aller faire un stage de voile cet été, avec seulement des inconnus, de sorte que je ne puisse me raccrocher à rien. Faire quelque chose que j'aime en me frottant à d'autres gens.
Qu'est-ce qu'un psy pourrait me dire que je ne puisse pas comprendre moi-même ? Rester là, seule, à me dire que les gens sont des imbéciles, qu'ils me décevront... ne m'aidera jamais. C'est moi qui ait peur de les décevoir, ces autres, de n'avoir rien de spécial, d'être tellement banale...
Si je saute, je m'envolerais peut-être, non ?
Des coups de pied au cul, des coups de pied au cul, des tas de coups de pied, voilà la solution.
Et bien sûr, il y aura toujours des tas de questions.
Bien sûr, parler du nouveau pantalon droit d'une telle que je ne connais pas même de prénom, des fesses d'un tel assistant, ça m'ennuiera encore longtemps.
0 Comments:
Enregistrer un commentaire
<< Home