05 mars 2006

Ce ne serait finalement pas à toi que j'ai suggéré si gentiment d'aller se jeter sous un train ?
Maintenant que je relis le message, j'ai comme un doute. Il y a ce "ki" : "Coucou devine ki c'est....." et cette absence de ponctuation qui ne te ressemblent pas. Je crois que j'ai pris mon désir pour la réalité. Et puis, avec P. chez toi, P. pour te dire à quel point je t'en voulais, que je n'avais plus la moindre envie de te voir te manifester à nouveau, je m'attendais à ce que ça excite ton besoin de me faire mal, de me montrer que tu es vingt fois plus fort que moi, capable de me nuire quand moi j'ai agité les bras sous ton nez en hurlant "Regarde-moi ! Bordel regarde ! Qui t'aimera comme ça sinon moi ?" pendant des mois sans jamais n'avoir plus d'importance d'un ridicule moustique.
J'avais l'envie inavouée d'un signe de toi auquel répondre agressivement.
Et ce sms d'un numéro français inconnu, vu que j'ai effacé le tien un matin où je me suis réveillée avec l'impression que c'était la chose nécessaire du jour, avec P. qui devait être chez toi depuis une heure ou deux, c'était tellement facile de se persuader que tu en étais l'expéditeur.
Alors, je me dis, le "ki", les quatre points de suspension, c'est peut-être mon ami de collège F, à qui ça ne serait pas très aimable d'avoir dit de se tuer.
Pénible. D'espérer que tu puisses avoir encore envie de moi, et que je pourrais tenir ma vengeance en me refusant.
P. a dit l'autre soir : "Il déprime depuis qu'il n'a plus Luce comme régulière.". J'ai eu envie de vomir.
Evidement. C'est plus dur sans Luce qui dit toujours oui, qui passe des heures en train et ne te demande pas un sou, qui n'émet ni refus ni demandes...
Alors qu'est-ce que tu fais ? Tu cherches des gamines de 14 ans sur le net, parce que "ce sont les plus salopes" comme tu dis.


Edit : C'était vraiment F. Je devrais cesser de penser à N.. Visiblement il ne cherche pas à me persécuter. Quelle connerie que j'en sois déçue.