Pendant les cours, j'ai été sociale.
Mais au foyer, ouch. Autant si un jour je suis capable d'être parfaitement fréquentable, de m'expliquer clairement en articulant normalement, il y a de chances que le lendemain je ne puisse que sursauter en croisant quelqu'un quand je me dirige vers les chiottes et ne laisser entendre de mon "salut" courtois qu'un grognement "Uh!" avant de me retrancher en toute hâte dans mon antre. Dans la même veine : me sentir chez moi en faisant cuire mes nouilles le lundi, participer à la discussion... puis avoir l'impression le mercredi d'être une intruse dont on se débarrasserait bien.
C'est le choc des ambiances. Quatre interlocuteurs pendant les vacances, sans compter des intervenants furtifs comme l'amoureux de ma soeur ou l'opticien... et là, en vingt-quatre heures, je ne peux plus compter à combien de personnes j'ai parlé.
Quatorze semaines abominables m'attendent. Je veux dire, du point de vue du travail à fournir. Comme je dois repasser mes deux épreuves de maturité à l'automne, je ne vais pas pouvoir partager mes examens de fin d'année entre les deux sessions d'été et d'automne, à cause du risque de voir une épreuve de maturité tomber en même temps qu'un examen... Ce qui veut dire qu'à la fin du semestre, je dois être au point dans sept matières. Bien sûr, ça ne paraît pas énorme, mais ça semblerait bien plus facile si je savais que j'aurais tout l'été à disposition pour apprendre les matières à mémoriser, mais d'autre part, je n'aurais pas assez d'août et d'un bout de septembre pour la maturité...
Et finalement, avec le départ pour la Croatie le 22 juillet (normalement, si j'ai bien suivi, mais faut dire, les projets parentaux pour les vacances, ils changent tout le temps), lendemain de la fin des examens, et retour deux semaines plus tard, avec le début de la session d'épreuves de maturité le 5 septembre (si j'ai bien lu), j'aurais pas trop d'un mois pour avaler toute ma physique et me remettre en tête les maths. Enfin, l'intérêt des vacances en bateau, c'est que sur moins de dix mètres, je peux pas trop me cacher de mes parents afin de glander tranquillement, qu'il n'y a ni télé ni internet, et que ça m'oblige à un mode de vie très sain, me coucher le soir sans lire, ni écrire pendant des heures, pour des raisons évidentes de batterie limitée et à me réveiller tôt en même temps que tous le monde à cause d'une isolation inexistante, et puis ne rien manger par absence de provisions, si tout se passe comme les deux fois déjà si lointaines où nous y sommes allés. J'espère que ça va se faire.
Mais au foyer, ouch. Autant si un jour je suis capable d'être parfaitement fréquentable, de m'expliquer clairement en articulant normalement, il y a de chances que le lendemain je ne puisse que sursauter en croisant quelqu'un quand je me dirige vers les chiottes et ne laisser entendre de mon "salut" courtois qu'un grognement "Uh!" avant de me retrancher en toute hâte dans mon antre. Dans la même veine : me sentir chez moi en faisant cuire mes nouilles le lundi, participer à la discussion... puis avoir l'impression le mercredi d'être une intruse dont on se débarrasserait bien.
C'est le choc des ambiances. Quatre interlocuteurs pendant les vacances, sans compter des intervenants furtifs comme l'amoureux de ma soeur ou l'opticien... et là, en vingt-quatre heures, je ne peux plus compter à combien de personnes j'ai parlé.
Quatorze semaines abominables m'attendent. Je veux dire, du point de vue du travail à fournir. Comme je dois repasser mes deux épreuves de maturité à l'automne, je ne vais pas pouvoir partager mes examens de fin d'année entre les deux sessions d'été et d'automne, à cause du risque de voir une épreuve de maturité tomber en même temps qu'un examen... Ce qui veut dire qu'à la fin du semestre, je dois être au point dans sept matières. Bien sûr, ça ne paraît pas énorme, mais ça semblerait bien plus facile si je savais que j'aurais tout l'été à disposition pour apprendre les matières à mémoriser, mais d'autre part, je n'aurais pas assez d'août et d'un bout de septembre pour la maturité...
Et finalement, avec le départ pour la Croatie le 22 juillet (normalement, si j'ai bien suivi, mais faut dire, les projets parentaux pour les vacances, ils changent tout le temps), lendemain de la fin des examens, et retour deux semaines plus tard, avec le début de la session d'épreuves de maturité le 5 septembre (si j'ai bien lu), j'aurais pas trop d'un mois pour avaler toute ma physique et me remettre en tête les maths. Enfin, l'intérêt des vacances en bateau, c'est que sur moins de dix mètres, je peux pas trop me cacher de mes parents afin de glander tranquillement, qu'il n'y a ni télé ni internet, et que ça m'oblige à un mode de vie très sain, me coucher le soir sans lire, ni écrire pendant des heures, pour des raisons évidentes de batterie limitée et à me réveiller tôt en même temps que tous le monde à cause d'une isolation inexistante, et puis ne rien manger par absence de provisions, si tout se passe comme les deux fois déjà si lointaines où nous y sommes allés. J'espère que ça va se faire.
2 Comments:
Si tu veux/as besoin, parce que je t'admire vraiment de préparer cette matu seule comme ça, je veux bien t'envoyer le cours de physique que mon prof nous avait fait au lycée, assez bien foutu comme truc. juste au cas ou tu n'as rien pour préparer.
Ce serait vraiment très sympa de ta part ; c'est vrai que tout ce qui peut m'aider est bienvenu (pour pas dire nécessaire)...
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