Cette semaine, il ne l'a pas dit. Il n'a pas dit : "Tu me verras pas avant samedi soir.". Et pourtant je ne le verrais pas avant samedi soir, alors que la semaine dernière il était venu, je crois, où j'étais allée, je ne sais plus, chez moi ou chez lui.
Etant chez mes parents samedi, je loupe les portes ouvertes du chantier M2, ce qui m'intéressait tout plein.
Autrefois, au début, quand on se quittait, il demandait toujours : "On se revoit quand ?". Comme on en parlait, on arrivait à trouver un moment. Il a ses cours, j'ai les miens, il a son travail, et je passe tout mon temps libre à m'occuper de mes cours, encore et encore, pas mal occupés tous les deux, et je sais aussi qu'il a toujours très peur d'empiéter sur mon travail scolaire... alors qu'en fait, c'est en me manquant qu'il me distrait. Et comme je ne sais jamais quand je vais le voir, je me fais soit de faux espoirs, soit je ne m'organise pas en conséquence si une occasion imprévue de le voir se présente, d'où une certaine perte de temps.
Et on citera Maurice Chappaz aujourd'hui, dans une rencontre avec les élèves du collège de Saint-Maurice. "Plus vos études seront inutiles, plus elles vous serviront. Aimer est inutile, comme le bonheur, la beauté, la musique, la poésie, notre présence à l'instant - tout cela est inutile, mais c'est cela même qui compte le plus dans notre vie, autant que ce verre d'eau.".
1 Comments:
J'aurais plutôt dit que c'est aimer qui rend une vie utile...
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