20 mars 2006

Je ne l'aime plus. Elle traîne avec des types que je trouve vraiment imbéciles.
J'ai choisi quelqu'un d'autre. Un étrange spécimen qui m'amuse un peu beaucoup. J'essaie de tenter d'inventer une stratégie de rapprochement, parce que l'approche, j'y arrive plus ou moins selon les jours.

Je crois qu'il y en a qui couchent avec les assistants pour des notes. Qui couchent, ou autre chose, en tout cas qui copinent. Oui, si vous voulez, jalouse. Mais j'ai eu deux fois 4,5, et ça, c'est chouette. Enfin, ceci dit, quand on voit ce qu'on voit, qu'on entend ce qu'on entend et qu'on sait ce qu'on sait, eh bien on a bien raison de penser ce qu'on pense, mais on peut aussi se tromper. Et je ne saurais jamais le fin mot de l'histoire. Parce que tirer des vers du nez d'une fille qu'on ne peut pas voir, et qui le rend bien, c'est assez problématique. Quoique... Je vais tenter l'infiltration par une voie détournée, j'ai des pistes, ça peut marcher.

Il existe, globalement, deux sortes de filles : celles qui ont les cheveux longs bien tirés, vraiment coiffés, parfois de manière sophistiquée, et les autres, celles qui mettent un élastique dans une tignasse pas peignée ou qui ont des coupes un peu curieuses, déstructurées, ou les cheveux courts.
Il existe aussi quelques exceptions et des sous-catégories dans chacune d'entre-elles, et des fois certaines trichent.
Les biens coiffées : d'une part les pétasses dont les cheveux en arrière ne vont pas sans le jean bien collant, braguette sur le derrière et sweat à strass, et de l'autre côté, les jeunes-filles sages dont il n'y a pas grand chose à dire. Les pétasses trichent en adoptant, souvent après une permanente, le genre "sauvageone", mais ça prend rarement, la faute aux deux tonnes de maquillage.
Les mal coiffées sont souvent alémaniques, très natures, ou alors n'ont pas de chance avec leurs cheveux, ou pas le temps de les arranger.
La deuxième catégorie m'emmerde moins, ne me donne à peu près jamais d'envies de gifles.
Un jour, promis, j'arrêterais d'être caractérielle.

Je suis plutôt de la deuxième catégorie, deuxième sous-partie, parce que je considère mes cheveux absolument nullissimes mais aussi mal-coiffage qui ne signifie pas manque de temps, mais plutôt bordélisme. C'est ma brosse à cheveux qui disparaît, ou le temps qui devait servir à démêler mes cheveux tricolores que j'ai égaré, ou plutôt gâché. Je me planque sous des simulacres d'organisation, mais ils ne dénoncent que mieux mon manque. Numéroter très strictement mes notes de cours ou mes pages de polycopié, c'est nécessaire uniquement parce qu'elles vont forcément tomber, que je vais les poser quelque part, pour les retrouver dans deux mois, ne sachant même plus de quelle matière elles traitent.

Cette stupide histoire de cheveux sème le trouble en moi.
Parfois, j'aimerais bien être de ce genre de fille sophistiquée, alors j'attache mes cheveux, et j'ai l'impression désagréable d'être quelqu'un d'autre.
Enfin, ceci dit, j'ai toujours l'impression de jouer à quelqu'un d'autre.

1 Comments:

Blogger Chloé a dit

[Il doit exister des gens faits pour être tiré à quatre épingles, et d'autres qui n'y arriveront pas quoiqu'ils fassent.

Bienvenue dans le clan des "qui-ne-peuvent-s'organiser-capillairement-parlant".

Ce commentaire est purement superficiel, je sais, mais j'ai été incapable d'écrire quoi que ce soit devant tes articles.
Je ne pourrais lâcher qu'un "waow", alors tu vois, j'hésite un peu.. Je préfère attendre de savoir m'exprimer pour te dire à quel point c'est fort, ici.]

22/3/06 13:20  

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