C'était bien. J'aurais jamais imaginé que ça puisse être aussi bien. Il a dit des tas de choses adorables. Il projette à moyen terme. Il dit l'an prochain on pourra pas être aussi inconscients. Alors on profite maintenant. Et tant pis si nos nombres d'heures de sommeil tournent plus autour de trois que de huit. On rattrapera. La semaine prochaine, puisqu'on ne se verra pas, raison : mes cinq examens, lundi, mardi et vendredi. Un peu de peine - mes yeux se ferment tout seuls - à réviser pour demain. Lui, il va s'endormir au temple.
Où même, il s'est endormi, puisque j'ai cherché trois nouvelles heures de sommeil, qui sont venues toutes seules, malgré les fenêtres ouvertes et la musique dans l'immeuble d'en face. C'est l'heure d'aller faire cuire un cordon-bleu, avec des haricots en boîte, ou des petits pois-carottes, j'hésite.
Je découvre que faire l'amour commence tôt. A 19h19, quand le métro arrive au terminus, qu'il est là et me donne un bisou rapide, puisqu'il a compris que je n'aimais pas trop qu'on s'embrasse en public. Et puis ça continue quand il prépare le repas, que je l'aide en coupant les tomates. A 21h30, il dit qu'il va se coucher, je rétorque qu'alors je vais l'empêcher de dormir. Le canapé, oublié, tous les moyens sont bons pour m'attirer dans son lit. Et puis les premiers baisers et je m'abandonne. Ma tête fourmille d'idées qui ne sont pas les miennes, j'ai l'impression d'accéder à une autre conscience. Je ne sais pas d'où viennent ces mots, ces phrases, ces images qui passent, que je ne retiens pas, que j'aperçois seulement. Il dit je t'aime, à chaque fois avant que je puisse avoir le temps d'ouvrir la bouche pour être la première à lui dire, je ne peux que répondre que moi aussi je l'aime.
Où même, il s'est endormi, puisque j'ai cherché trois nouvelles heures de sommeil, qui sont venues toutes seules, malgré les fenêtres ouvertes et la musique dans l'immeuble d'en face. C'est l'heure d'aller faire cuire un cordon-bleu, avec des haricots en boîte, ou des petits pois-carottes, j'hésite.
Je découvre que faire l'amour commence tôt. A 19h19, quand le métro arrive au terminus, qu'il est là et me donne un bisou rapide, puisqu'il a compris que je n'aimais pas trop qu'on s'embrasse en public. Et puis ça continue quand il prépare le repas, que je l'aide en coupant les tomates. A 21h30, il dit qu'il va se coucher, je rétorque qu'alors je vais l'empêcher de dormir. Le canapé, oublié, tous les moyens sont bons pour m'attirer dans son lit. Et puis les premiers baisers et je m'abandonne. Ma tête fourmille d'idées qui ne sont pas les miennes, j'ai l'impression d'accéder à une autre conscience. Je ne sais pas d'où viennent ces mots, ces phrases, ces images qui passent, que je ne retiens pas, que j'aperçois seulement. Il dit je t'aime, à chaque fois avant que je puisse avoir le temps d'ouvrir la bouche pour être la première à lui dire, je ne peux que répondre que moi aussi je l'aime.
1 Comments:
Qu'est-ce qu'elle est fraîche, ton écriture, Luce. Ton bien-être transparaît à chaque mot. Comme une jolie évidence. Je sais bien que mon commentaire n'est pas très constructif, mais à chaque fois que je te lis, de plus en plus souvent, j'ai envie de laisser un mot, pour te souhaiter que "tout ça" continue, encore plus joliment.
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