Du balsa, c'est chouette le balsa. Les maquettistes, et nos collègues architectes en usent. Le prof nous le fait passer, on se dit, c'est naturel, mais ça semble artificiel. Le balsa pourrait servir à des tas de comparaison.
Les vendredis sont souvent chouettes.
Dimanche, cela me fera cinq semaines avec V. et quatre semaines sans rentrer chez mes parents, sans que ça me manque. Et pourtant, l'an dernier, je disais parfois que j'aurais voulu n'être pas partie. Maintenant, je ne veux pas avoir à revenir.
(J'ai du mal à taper, parce que j'attends des résultats, pas les miens, mais qui me tiennent à coeur.)
Je veux rester ici.
Quatre semaines sans eux, cinq avec lui.
Mais où je suis, où j'en suis, je ne sais pas. Pas plus qu'avant.
Je pars de chez A., hier soir, et j'ai envie de pleurer. De pleurer ma fadeur. Cinq semaines que je n'en ai que pour lui. V. ceci, V. cela... et pourtant j'ose dire que je ne sais pas si vraiment je l'aime. V. comme joli accessoire à arborer, j'ai un copain, un copain qui me dit : "Tu ressembles à une très jolie humaine.". Mais sinon, rien de positif, rien de beau, de merveilleux, d'étonnant dans ma vie. Sinon, il y a ma bêtise. Une heure à galérer sur un exercice de physique, parce que mon shéma ressemblait à ça :
Ah ah ah ah, hein... L'erreur que je ne suis pas prête de refaire. Mais l'exercice de balistique un peu plus élaborée que j'ai fait après s'est mieux passé. (Heureusement.) Enfin, j'ai honte.
Les cinq dernières semaines ont passé beaucoup trop vite. Je dois m'inscrire à la matu. Rapidement. J'ai peur.
Mercredi après-midi, A. déprimait à cause d'un vieux monsieur qui mangeait seul dans une cafétéria du campus où nous prenions un café. Parcequ'il était seul, parce qu'elle lui trouvait l'air tellement triste... Moi, je ne trouvais pas, mais mon bonheur médiocre me remplit les yeux de trucs un peu trop brillants qui altèrent ma vue. A. ne veut pas se retrouver comme ça dans quarante ans.
Hey, A., je fais comme si tes mots ne concernaient que toi et tes angoisses, ne me touchaient pas du tout. Je te dis deux banalités. Saute du pont, A., mais puisque tu trouves que rien n'est acceptable, sinon la vie, finalement, prends-en soin. Comment ? Renouvelle tout, réinvente la vie un peu chaque jour. (Presque-citant Cendrars.) Ce ne sont pas Newport Beach ou Summer Land qui te diront comment faire. Cherche, cherche longtemps - n'aie pas peur de te perdre au passage - comment ne pas, je te cite : avoir des enfants que tu ne verras pas grandir, délaisser ta famille et te retrouver seule, divorcée, à quarante ans.
Tout vaut la peine qu'on le vive. Je crois. Tout, ou presque, bien sûr.
Et même si j'y crois fort en te disant tout ça, je sais très bien qu'il n'y a pas de recette pour le bonheur, et je ne suis pas douée pour ça. J'ai trop peur de la vie, et j'ai encore moins confiance en moi.
Les vendredis sont souvent chouettes.
Dimanche, cela me fera cinq semaines avec V. et quatre semaines sans rentrer chez mes parents, sans que ça me manque. Et pourtant, l'an dernier, je disais parfois que j'aurais voulu n'être pas partie. Maintenant, je ne veux pas avoir à revenir.
(J'ai du mal à taper, parce que j'attends des résultats, pas les miens, mais qui me tiennent à coeur.)
Je veux rester ici.
Quatre semaines sans eux, cinq avec lui.
Mais où je suis, où j'en suis, je ne sais pas. Pas plus qu'avant.
Je pars de chez A., hier soir, et j'ai envie de pleurer. De pleurer ma fadeur. Cinq semaines que je n'en ai que pour lui. V. ceci, V. cela... et pourtant j'ose dire que je ne sais pas si vraiment je l'aime. V. comme joli accessoire à arborer, j'ai un copain, un copain qui me dit : "Tu ressembles à une très jolie humaine.". Mais sinon, rien de positif, rien de beau, de merveilleux, d'étonnant dans ma vie. Sinon, il y a ma bêtise. Une heure à galérer sur un exercice de physique, parce que mon shéma ressemblait à ça :
Ah ah ah ah, hein... L'erreur que je ne suis pas prête de refaire. Mais l'exercice de balistique un peu plus élaborée que j'ai fait après s'est mieux passé. (Heureusement.) Enfin, j'ai honte.
Les cinq dernières semaines ont passé beaucoup trop vite. Je dois m'inscrire à la matu. Rapidement. J'ai peur.
Mercredi après-midi, A. déprimait à cause d'un vieux monsieur qui mangeait seul dans une cafétéria du campus où nous prenions un café. Parcequ'il était seul, parce qu'elle lui trouvait l'air tellement triste... Moi, je ne trouvais pas, mais mon bonheur médiocre me remplit les yeux de trucs un peu trop brillants qui altèrent ma vue. A. ne veut pas se retrouver comme ça dans quarante ans.
Hey, A., je fais comme si tes mots ne concernaient que toi et tes angoisses, ne me touchaient pas du tout. Je te dis deux banalités. Saute du pont, A., mais puisque tu trouves que rien n'est acceptable, sinon la vie, finalement, prends-en soin. Comment ? Renouvelle tout, réinvente la vie un peu chaque jour. (Presque-citant Cendrars.) Ce ne sont pas Newport Beach ou Summer Land qui te diront comment faire. Cherche, cherche longtemps - n'aie pas peur de te perdre au passage - comment ne pas, je te cite : avoir des enfants que tu ne verras pas grandir, délaisser ta famille et te retrouver seule, divorcée, à quarante ans.
Tout vaut la peine qu'on le vive. Je crois. Tout, ou presque, bien sûr.
Et même si j'y crois fort en te disant tout ça, je sais très bien qu'il n'y a pas de recette pour le bonheur, et je ne suis pas douée pour ça. J'ai trop peur de la vie, et j'ai encore moins confiance en moi.
2 Comments:
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