30 mars 2006

D'un côté, il est dix heures et demie, c'est tard, je devrais me coucher dans moins d'une heure pour assurer demain, de l'autre, il est très tôt et si A. n'avait pas changé d'avis, on serait sorties dans deux heures.
J'aurais pu. Parce que M. m'a écrit pour me demander si j'y allais, j'aurais pu lui dire, bah oui, tiens, je viens ! Mais pour des histoires de préloc', j'étais partie sur un je viens pour retomber sur un je vais finir ma série d'analyse. Je trouve ça déprimant. Et je me demande pourquoi lundi je n'ai pas pensé à lui demander, à M., si elle y allait.
Bref.
Ma vie sociale est pire que celle d'un escargot. Parce que je n'ose pas sortir toute seule. Alors à la place, je fais comme mon voisin d'au-dessus, je fume dans ma chambre, et j'espère très sincèrement que ça l'emmerde autant que moi quand il le fait. Et je ne fais pas d'analyse, mais de la topo.
Et demain, comme je suis une grosse crotte qui n'ose pas s'exprimer, j'aurais envie de pousser une gueulante et de dire : "Mais pourquoi c'est pas le mardi qu'on mange à l'uni ?". Le lundi et le vendredi, ah ah, c'est bien beau, ça, mais moi j'ai cours quasiment un km plus loin. Alors manger, c'est une opération commando qui me fait courir deux kilomètres. Marcher, ou manger seule, tel est mon dilemme.