20 décembre 2006

J'ai envie d'arrêter. J'ai envie d'arrêter, j'ai envie d'arrêter, j'ai envie d'arrêter, j'ai envie d'arrêter... ça tourne et retourne dans ma tête, ça ne s'arrête pas. J'ai envie d'arrêter.
[Parfois, un instant, la rengaine change : C'est qui cette Julie ? C'est qui cette fille ? Il lui parlait hier soir sur msn, il essayait de cacher, avec une grande nullité. J'ai vu son nom, mais pas ce qu'ils se disaient. Aujourd'hui, je vais oser, je vais lui demander. Mais bordel, c'est qui cette Julie ? (joli prénom)]
J'ai envie d'arrêter. Je ne l'ai dit à personne, mais j'ai très envie de ne plus revenir ici, à l'E..., après Noël.
J'aurais envie, aussi, de revenir en arrière, d'avoir à nouveau 18 ans et mon bac, et de choisir ma vie différemment. N'avoir pas choisi ici, ou l'avoir choisi plutôt. N'avoir pas opté pour la seule alternative que j'avais à un redoublement de ma terminale.

C'est con, sûrement, mais c'est comme ça. J'ai plus l'envie de me battre. J'ai envie de fermer cette parenthèse, Luce contre l'ingénieurie. J'ai perdu, et c'est avec regret, parce qu'un barrage, j'y tenais, parce qu'un pont audacieux, j'en rêvais.

V., je ne le trouve pas sur msn, alors ma grosse question, mon grand moment de ridicule à me montrer jalouse, il va falloir le remettre à plus tard.
Son cadeau de Noël lui a plut. Ou sinon il fait semblant quand il l'affirme (pas le m-budget que je n'ai pas encore reçu, mais l'autre).

Il a bien dit qu'il m'aimait hier soir, mais je ne sais pas si ça compte, puisque c'est tellement fréquent. (Ah ah, une fille qui se plaint que son copain lui donne du je t'aime à tort et à travers.)

Et deux heures s'écoulent...

D., l'ami de V. qui est dans la classe de A., est venu me parler tandis que je parlais à V. sur msn, sans lui demander c'est qui cette Julie ?, pendant 45 minutes. A. ne l'aime pas. Moi je me contente de lui dire bonjour quand je le croise, alors je ne lui ai jamais vraiment parlé. Ce que j'ai trouvé ? Un type plutôt sympa. Il parle, il écoute, assez humain, somme toute, heureusement c'est pas le J. de ma classe qui vous raconte sa vie, sa vie sur l'autoroute entre les camions et les gens qui savent mal conduire (balances ou verseaux, si on en croit l'étude passionnante dont parle le 20minutes d'aujourd'hui) au moindre prétexte. Mais il est gentil, J., si ce n'est qu'il fait trop son monsieur je sais tout.

Et bien plus tard...

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Grand moment de communication smsiène :

V. à Luce, 20h09 :
"Faut pas pleurer... Bonne soirée. Bisous."

Luce à V., 20h15 :
"Faut pas se tromper de destinataire quand on envoie un sms. Ou s'il était pour moi, je comprends pas."

V. à Luce., 20h21 :
"Non non il était bien pour toi... Je tentais de faire marcher ma télépathie. Mais sans grand succès. Bisous.".


Si tu essayais de me quitter télépathiquement, crétin, ça me fait pas pleurer, au contraire, je saute de joie.

Mais je ne le dis pas. A la place je vais manger. Vaut mieux pas chercher.

EDIT :

Luce à V., 20h58 :
"Pour me dire des trucs sensés me faire pleurer, le vrai langage humain marche mieux. Bisous."

V. à Luce, 21h16 :
"J'ai rien à te dire de triste... Mais je ressentais que quelque chose n'allait pas pour toi. Bisous."

Mouhahaha.
Assez rigolé, j'ai toujours pas mangé. Et si tout est vrai depuis le début, parce que n'oublions pas Julie, il n'y a pas à dire, ce garçon est adorable, et je l'aimeuh. Mais s'il se raccroche aux branches depuis une heure, simplement parce que le hamster de Julie est mort et qu'il s'est trompé de destinataire en lui adressant ses maladroites condoléances, en plus d'être plutôt débile, il est au moins très drôle.

1 Comments:

Anonymous Anonyme a dit

Je lisais il y a quelques mois sur un autre blog que la jalousie est dure à supporter pour l'objet de la jalousie mais que c'est encore plus une torture pour celui/celle qui est jaloux...

Je pense savoir où tu étudies et ça semble être un endroit vraiment bien. Si tu veux arrêter parce que ça ne t'intéresse plus, ça semble une bonne raison mais c'est dommage si c'est "seulement" parce que tu trouves ça trop dur. Accroche-toi et fous une baffe à ton homme pour qu'il ouvre les yeux et trouve mieux les mots pour t'aider à surmonter les difficultés.

Courage à toi !

21/12/06 00:13  

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