14 avril 2006

C'est quand même n'importe quoi.
Il imagine encore que je regrette d'avoir couché avec lui, qu'il est un problème.
C'est étrange.
Il est le seul sur qui le coup des pseudos subliminaux marche plus ou moins : il y réagit mais interprète de travers.
C'est flippant.
Il se marre comme si j'étais folle quand je dis que le sexe c'est ce qu'il y a de mieux pour décompresser.

Des fois, j'ai un peu peur. Dis, N., dis, t'as vu ce que t'as fait de moi ?
Mais non, je t'embrasse, je t'enlace, je t'aime pour trente minutes, je fais comme si tu étais mien pour plus qu'une demie-heure, mais c'est rien, c'est rien, ça ne veut strictement rien dire.
Moi je m'y retrouve, question d'habitude, mais pourquoi ce type à qui j'ai assuré "Oui, évidement !", quand il m'a répété : "On est bien d'accord que ça ne veut rien dire, hein ?" n'arrive pas à imaginer que j'aie pu passer un petit moment dans son lit sans y accorder la moindre valeur ?
Rho, merde alors, c'est sûr, c'est pas très chouette, c'est pas très beau non plus mais je l'ai pas forcé. Il aurait pu le dire, s'il n'en avait pas envie, hein.

Je peux pas regretter. Je ne ressens rien pour lui. Il m'a été très agréable, alors je recommencerais volontiers. Je ne lui propose pas.


A part ça, qui es-tu, français, abonné chez proxad, IP fixe sans doute, qui passe environs trois fois par jour (à toute heure du jour ou de la nuit) et me fais culpabiliser de ne rien poster... ?




Tu peux continuer à venir, hein, mais tu m'intrigues un peu.