Hier soir, pour la première fois de ma vie, j'ai visité l'appartement d'un jeune homme célibataire et j'en suis partie sans avoir essayé son lit.
Hier soir, pour la première fois, j'ai découvert qu'il existait des gens qui pouvaient trouver agréable de simplement manger avec moi.
C'est sacrément nouveau pour moi, tout ça.
Et puis, là, on est en train de se prendre un bel orage. Il est 19 heures et il fait beaucoup trop sombre, l'éclairage de ma rue est déjà allumé et les lampes suspendues balancent dangereusement, des choses tourbillonnent : poussière, feuilles mortes, vieux papiers ; des volets claquent en face et tout à coup des grelons énormes se mettent à tomber.
En bermuda, en sandales, les bras nus, les gens trempés affrontent en courant la rude montée de ma rue.
Et moi, je trouve que ce qui va bien avec l'ambiance extérieure dont j'avais tellement envie de profiter que j'ai ouvert grand mes fenêtre, c'est d'écouter Homesick assez fort pour que la musique envahisse mes douze mètres carrés. Et rester là, comme dans une bulle, enveloppée par cette chanson apaisante, au centre d'un extérieur rendu un peu agressif par les coups de tonnerre et les brusques rafales de vent, mais aussi stimulant : l'odeur humide que j'aime tant et les clapotis rythmés de la pluie.
Maintenant c'est fini, on dirait que le jour va se relever.
Hier soir, pour la première fois, j'ai découvert qu'il existait des gens qui pouvaient trouver agréable de simplement manger avec moi.
C'est sacrément nouveau pour moi, tout ça.
Et puis, là, on est en train de se prendre un bel orage. Il est 19 heures et il fait beaucoup trop sombre, l'éclairage de ma rue est déjà allumé et les lampes suspendues balancent dangereusement, des choses tourbillonnent : poussière, feuilles mortes, vieux papiers ; des volets claquent en face et tout à coup des grelons énormes se mettent à tomber.
En bermuda, en sandales, les bras nus, les gens trempés affrontent en courant la rude montée de ma rue.
Et moi, je trouve que ce qui va bien avec l'ambiance extérieure dont j'avais tellement envie de profiter que j'ai ouvert grand mes fenêtre, c'est d'écouter Homesick assez fort pour que la musique envahisse mes douze mètres carrés. Et rester là, comme dans une bulle, enveloppée par cette chanson apaisante, au centre d'un extérieur rendu un peu agressif par les coups de tonnerre et les brusques rafales de vent, mais aussi stimulant : l'odeur humide que j'aime tant et les clapotis rythmés de la pluie.
Maintenant c'est fini, on dirait que le jour va se relever.
2 Comments:
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