Tu vois, Proxad, oui, toi, celui ou celle qui vient chaque jour à peu près à minuit, neuf heures et 21 heures, je me sens obligée d'écrire juste pour toi.
Rien de neuf aujourd'hui. Je suis allée chez le coiffeur, j'ai presque rien coupé, mais j'ai unifié ma couleur de cheveux qui était plutôt in-sortable depuis quelques temps : naturel, roux et blond plutôt foncé en bas.
J'ai besoin de me sentir jolie, pour m'assortir avec ce sourire qui ne me quitte plus.
Je rêvasse. Vous savez, je ne pense plus qu'à lui. C'est si con. C'est si con. Mais c'est si bon.
A part ça, je n'ai évidement rien à dire.
Je vous raconte pas mes rêves parce que je me sentirais ridicule. Et comment savoir ce qu'il pense, lui ?
Et pourtant, j'ai l'impression d'aimer tellement ces moments-là, où si je lui dis que je ne lui parle pas qu'à lui il s'offusque de ne pas bénéficier de l'intégralité de mes mots, où j'ai tellement l'impression qu'il va se passer quelque chose de vraiment chouette entre nous, et où finalement je ne sais pas. Ces instants, où découvrir qu'il vient de me répondre à mon mail me rend toute fébrile, tellement excitée, tellement pressée de savoir ce qu'il me dit.
Je me découvre une personnalité que j'ignorais. Cette malheureuse certitude qu'avec quelqu'un, je ne saurais pas faire autrement que d'être maladivement jalouse.
Je me découvre encore plus imparfaite que ce que j'avais jusqu'à présent la certitude d'être.
J'ai toujours trouvé que mon prénom réel faisait terriblement petite fille, et le sien qui fait tellement petit garçon. V., c'est lui, c'est V..
Un putain de fantasme. Des foutus rêves. Et qu'est-ce qu'il va en sortir ? Je peux encore aimer, je peux sûrement même donner mon coeur et pas seulement mon corps, et peut-être, aussi, pour la première fois, si mes rêves s'exhaussent, les deux d'un coup, simultanément, et recevoir autant.
Mais tout ça, c'est tellement fragile. Tout ça, c'est peut-être dix fois moins que ce que j'imagine. Tout ça, c'est peut-être une nouvelle amitié. Tout ça, peut-être ça se termine demain si nous n'avons plus rien à nous dire. Tout ça, ça se termine peut-être sur un échange de photos : "Ah non, tu me plais pas du tout.". Tout ça, ça se termine peut-être quand il en aura assez, ou n'aura pas compris, que si je ne dis que : "V. c'est un crétin." et non pas "V. je l'aime mieux que bien." c'est parce que j'ai peur. Tout ça, ça se termine peut-être parce que V n'existe pas. Ou parce que V. a déjà une copine qu'il aime. Ou parce que V. il meurt demain.
Bref. Je le vois samedi.
Rien de neuf aujourd'hui. Je suis allée chez le coiffeur, j'ai presque rien coupé, mais j'ai unifié ma couleur de cheveux qui était plutôt in-sortable depuis quelques temps : naturel, roux et blond plutôt foncé en bas.
J'ai besoin de me sentir jolie, pour m'assortir avec ce sourire qui ne me quitte plus.
Je rêvasse. Vous savez, je ne pense plus qu'à lui. C'est si con. C'est si con. Mais c'est si bon.
A part ça, je n'ai évidement rien à dire.
Je vous raconte pas mes rêves parce que je me sentirais ridicule. Et comment savoir ce qu'il pense, lui ?
Et pourtant, j'ai l'impression d'aimer tellement ces moments-là, où si je lui dis que je ne lui parle pas qu'à lui il s'offusque de ne pas bénéficier de l'intégralité de mes mots, où j'ai tellement l'impression qu'il va se passer quelque chose de vraiment chouette entre nous, et où finalement je ne sais pas. Ces instants, où découvrir qu'il vient de me répondre à mon mail me rend toute fébrile, tellement excitée, tellement pressée de savoir ce qu'il me dit.
Je me découvre une personnalité que j'ignorais. Cette malheureuse certitude qu'avec quelqu'un, je ne saurais pas faire autrement que d'être maladivement jalouse.
Je me découvre encore plus imparfaite que ce que j'avais jusqu'à présent la certitude d'être.
J'ai toujours trouvé que mon prénom réel faisait terriblement petite fille, et le sien qui fait tellement petit garçon. V., c'est lui, c'est V..
Un putain de fantasme. Des foutus rêves. Et qu'est-ce qu'il va en sortir ? Je peux encore aimer, je peux sûrement même donner mon coeur et pas seulement mon corps, et peut-être, aussi, pour la première fois, si mes rêves s'exhaussent, les deux d'un coup, simultanément, et recevoir autant.
Mais tout ça, c'est tellement fragile. Tout ça, c'est peut-être dix fois moins que ce que j'imagine. Tout ça, c'est peut-être une nouvelle amitié. Tout ça, peut-être ça se termine demain si nous n'avons plus rien à nous dire. Tout ça, ça se termine peut-être sur un échange de photos : "Ah non, tu me plais pas du tout.". Tout ça, ça se termine peut-être quand il en aura assez, ou n'aura pas compris, que si je ne dis que : "V. c'est un crétin." et non pas "V. je l'aime mieux que bien." c'est parce que j'ai peur. Tout ça, ça se termine peut-être parce que V n'existe pas. Ou parce que V. a déjà une copine qu'il aime. Ou parce que V. il meurt demain.
Bref. Je le vois samedi.
1 Comments:
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