25 avril 2008

Mercredi dernier en rentrant de l'uni, deux tasses sur la table pas encore débarrassée : c'est comme ça que ça devrait être aussi souvent que possible.
J'espère qu'il a suffisamment apprécié d'être venu dormir mardi soir pour recommencer à la prochaine occasion. La meilleure manière de commencer une journée, c'est assurément de prendre mon café assise en face de lui.
Il a dit des choses, il y a deux semaines, qui auraient sûrement du m'énerver, des choses qui auraient sans doute du m'encourager à l'oublier. Et puis non. Tant pis, si c'est la distance, ces 69.75 km (par la route, selon Mappy), qui l'empêchent de se montrer amoureux, tant pis, moi, je lui prouverais bien que c'est pas un problème, il verra bien qu'on peut s'aimer et se le dire, qu'on peut être proches même de loin, et que d'ailleurs, si on consent à quelques petits efforts, on est pas si loin l'un de l'autre.
Il faudrait aussi, surtout, apprendre à oser briser la routine. Après deux ans (mercredi prochain), si on veut que ça dure encore un peu, il faut penser, je crois, à se renouveler un peu, et à entretenir ce qui existe.

04 avril 2008

Mercredi soir, ciné. Hier soir souper avec deux copines. Ce soir sortie avec mes amies de L., à N. Samedi soir avec mon amoureux. Et y'a les cafés, les conversations palpitantes sur des sujets triviaux, mais parfois très sérieux. Des vies qui se racontent, des envies qui se murmurent, des rires qui fusent. Je suis occupée. Le temps passe vite, et je prends du bon temps. Le boulot s'accumule, mais s'organise. Tout va bien.
Je sors de chez le coiffeur où je n'avais pas remis les pieds depuis ma rencontre avec V., qui date presque d'il y a deux ans. Et je me trouve jolie. Tant mieux, parce que ce matin j'avais l'impression d'être le dernier des laiderons.