30 janvier 2006

Bibliothèque, 19 heures. Elle ferme à 22 heures, mais je partirais plus tôt : je n'ai pas prévu de provisions.
Ma stupidité n'a d'égale que ma fierté que je ferais bien de ravaler si je ne veux pas finir toute seule. Vraiment seule, encore plus que maintenant. Et c'est déjà difficile. Socialement, le reste n'en parlons pas. Et même que je fuis, parfois, quand pourtant j'aurais de la compagnie... J'ai l'impression d'avoir régressé, j'ai régressé. Je me revois en terminale.
Bibliothèque à 19 heures, avant-dernière semaine du semestre, bruits de l'aération, autres qui gribouillent sans doute plus productivement que moi, soupirs, beaucoup de soupirs. Y au loin qui téléphone devant les chiottes. Je ne l'ai jamais bien connue, mais je reconnais sa voix, et je sais qu'on échangera trois mots quand elle aura fini.
Pourquoi ça va si peu bien ? Je ne sais pas vraiment, j'ai des pistes : la solitude, les mauvaises notes, la solitude que je ne sais pas rompre, et que je cherche, même, parfois... mais j'essaie, les mauvaises note, le stress, la peur, la solitude. Des espaces qui s'engendrent les uns les autres, je n'ai pas le courage de chercher dans quelle logique.
Alors, prendre conscience et réagir intelligemment. Cours particuliers, psy peut-être aussi, je me demande, j'hésite... Il faut juste du courage, prendre le téléphone. C'est dur, parce qu'il me semble que je peux éclater en sanglots n'importe quand, et que je serais intarissable.
Moi, ça ne serait pas aussi mignon que la jolie suisse-allemande en larmes tout-à-l'heure, qui était si attendrissante. Non, ce serait gluant, dégoulinant, peu appétissant, et puis je ne crois pas qu'on viendrait me consoler, et j'aurais honte de moi, je ne saurais pas expliquer ce qui ne va pas, ou si, mais j'aurais tellement peur de la pitié des autres...

29 janvier 2006

Un flux incessant de mots parcourt mon cerveau, je ne parviens pas à le suivre, même s'il émane de moi.
Une seule pensée que j'ai su rendre cohérent. Ma cousine A, ma grand-mère me parlait d'elle, un soir quand j'étais chez elle pendant les vacances de Noël. Elle est légèrement hémiplégique, si j'ai bien compris, parce que ce qu'elle a vraiment, je n'ai jamais vraiment su. Ma cousine est beaucoup plus jeune que moi, je ne connais d'elle que ce que j'ai vu. Je l'ai trouvée magnifique la dernière fois, l'air beaucoup plus âgée que ses douze ou treize ans, joli visage, beaux cheveux bouclés. On m'a parlé du cross de son collège, de la façon dont elle tombée, s'est relevée, et n'est même pas arrivée dernière. Une vraie battante. Je ne la connaîtrais sans doute jamais vraiment. Tant pis, j'admire.
C'est ça qu'il me manque. Le courage et la volonté, je n'en ai pas. La pochette surprise les contenant, jamais trouvée. Il faut commencer, faire des choses, agir, et peut-être, enfin, ils surgissent. Il faut vouloir, je n'ai jamais voulu.
Il me faut des coups de pied au cul. En finir avec ma sensiblerie à deux balles qui me laisse larver.
Ma copine A (avec les initiales, on en sortira jamais, mais, tant pis) quand elle m'a dit cet après-midi, qu'elle me "ferait chier" jusqu'à ce que je prenne des cours de maths particuliers, ça a failli me faire pleurer. Elle a raison, et c'est mon bien qu'elle veut.
J'essaie de m'en rendre compte, parce que tellement incapable de savoir si j'ai choisi la bonne voie, je n'arrive pas à me convaincre de donner tout ce que je peux. Je suis indécise, mais surtout je n'ose que rarement dire ce que je souhaite, et j'ai un peu trop de fierté pour admettre "je me suis trompée". Les choix qui s'offraient à moi, je n'ai pas pu les cerner, les lister et choisir, de tous les chemins, celui qui me correspond.
Un jour, quand je me suis aperçu que je n'accomplirais pas mon objectif enfantin : finir l'écriture du roman qui m'a pris deux ans, avant d'avoir seize ans, j'ai tout laissé tomber. Convaincue, finalement, que malgré ce que tout le monde croyait, je ne savais rien faire réellement.
Aujourd'hui je suis persuadée de ne rien savoir faire : je suis nulle en maths, et aujourd'hui, il n'y a rien d'autre dans ma vie pour me permettre de reprendre courage, et surtout, de retrouver l'estime que j'avais de moi, et qu'il me semble voir tout le monde perdre.
Je ne suis pas brillante, malgré ce qu'ont pu dire mes profs de seconde quand il fallait vaguement que je commence à me trouver une orientation. En seconde, pour avoir la meilleure moyenne de la classe, il n'y avait pas grand chose à faire. Commencer par ne pas fumer de joints avant le contrôle de maths hebdomadaire du vendredi matin, voilà qui donnait un 16 quand le reste de la classe récoltait des 8 que le prof donnait négligemment, tout comme il m'avait offert ma note.
En seconde, si le prof lisait toujours mes dissertations en corrigé, c'est parce que j'étais la seule à passer son week-end chez elle à y réfléchir tandis que les autres sortaient.
Aujourd'hui, il est amusant de voir comme le vent a tourné. Je récolte un 2 (sur 6) après pas mal de travail quand tous les autres ont 4 sans trop de mal.

Je ne vois rien que je sache faire mieux qu'un autre, et cette médiocrité, cette absence de talent me dégoûte. Je me demande pourquoi on m'a laissé croire que j'étais capable de tout. Depuis deux ans je retombe sur terre, même, mes 2, je les avale comme s'ils étaient normaux, comme si je ne pouvais obtenir que ce genre de notes, le paroxysme de la médiocrité.

Grandir enfin, ça serait admettre que je n'ai pas de génie, et que j'ai besoin d'aide pour réussir quelque chose. Dur à admettre.
Je pense que je vais aller voir un psy, mais pour de vrai cette fois, ne pas me contenter de regarder le médecin sans rien dire, et essayer d'accepter d'être qui je suis, sans m'en vouloir.
*Trois heures du matin.
Bourrée, nue sur ma chaise, devant l'ordi, à quoi je pense ? A mon ennui perpétuel, et qu'aucun mec ne me drague, et que cette nuit j'aurais bien voulu aller faire un tour dans un lit inconnu, avec un autre occupant tout aussi inconnu, et m'envoyer en l'air toute la nuit.
Quand je danse (très mal, mais j'ai décidé de m'en foutre) je ne pense qu'à lui, je ne danse que pour lui. Encore, encore, et encore. Tant pis s'il n'est pas là, pour moi c'est comme si. Et le J dans les bras duquel j'imagine m'endormir chaque nuit, c'est encore lui, et pas le vrai J de ma vie, que je ne croise plus jamais alors que j'aurais pu l'aimer, après l'heure et demie que nous avons passé ensemble dans le TGV, alors que j'allais me faire baiser à Besançon. Il m'avait dit, si tu rates ta correspondance, tu n'as qu'a venir à Dijon. J'aurais mille fois préféré la louper, ma correspondance...

*Lendemain matin.
Je rêve de me lever de ma chaise, maintenant que mon mal de tête est passé, je rêve d'arrêter de manger des cornflakes à même le paquet, mais je ne trouve pas les ressources en moi pour descendre à Ouchy acheter à manger pour ce soir, vu que ce midi la soupe en sachet fera l'affaire, pour finir, avec du thé noir trop sucré, sans lait, parce que j'ai le sentiment que mon estomac pourrait le refuser.
Cet après-midi, il va pourtant falloir que je trouve le courage de faire une série de physique, pas des plus compliquée, heureusement, et répondre à des questions absconses sur le béton frais. Et continuer les révisions pour l'examen de jeudi, et commencer à me bourrer le crâne pour les 4 autres de la dernière semaine du semestre, dans deux semaines.

Et toute habillée, sur ma chaise, devant l'ordi, à quoi je pense ? Il faudrait que je boive moins, parce que c'est une manière imbécile de tromper mon ennui. Et puis, que non, décidément, je n'ai pas réellement envie de coucher avec n'importe qui. Et il faudrait vraiment que je cesse de penser à l'autre idiot, avant de devoir donner raison à Ca (qu'on ne doit pas confondre avec C) qui disait l'autre jour, que peut-être, en fait, je cherchais des types "méchants".

Et à Ouchy, sur les cailloux, sur mon bout du monde - oui, la brume, en face il n'y a rien, la France s'est noyée - je me dis la nostalgie des promenades d'autrefois, la nostalgie des après-midi rollers avec mon père quand nous étions petits. Sur les cailloux, je regarde mes chevilles sous ma jupe, mes pieds dans mes chaussures, et je repense aux promeneurs qui nous avaient dit, c'était le dimanche où je revenais de Besançon, qu'ils avaient souvent vu des rats sous ces rochers. Je me dis, ici, c'est sans doute mon vrai chez moi, le seul endroit où je suis revenue, et celui que j'ai choisi.
Le premier, dans le Nord, je ne m'en rappelle pas. Le second, en Gironde me reste en mémoire comme un paradis perdu, Paris est un regret, le Lausanne de mes 10 ans m'effrayait, j'ai voulu revenir l'apprivoiser, c'est chose faite, et je l'aime, tout comme mes chaussures, d'ailleurs.

26 janvier 2006

"Il faut tout mettre en oeuvre pour parvenir à tirer profit, même de la situation la plus destructrice."
Alexandre Jollien, infirme moteur cérébral.

Cette citation, c'est ce qui termine la série d'exercices d'algébre linéaire de cette semaine. Pourtant, elle n'a rien d'insurmontable si on bosse un peu. Mais bon, quand même, destructrice, une série d'exos ? [Peut-être que je ne leur accorde pas toujours toute l'attention qu'elles méritent, mais au choix, je préfère ça plutôt que l'infirmité... Ah, j'y songe enfin, sans doute voulait-il que nous parvenions à cette conclusion.]
Eh oui, les assistants des profs sont des marrants, dans le coin...

Ceci dit, il a raison, Mr Jollien.

Je suis perdue en ce moment. C'est étrange. Je n'ai plus l'impression de me connaître vraiment, ou alors, il me semble avoir 13 ou 14 ans, et d'être en pleine crise d'identité.

22 janvier 2006

Et oui, bien sûr, je ne dois pas laisser ce dont j'ai manqué dicter ce que je veux.
J'ai eu tout ce que l'on peut désirer. Parfois, mes désirs n'ont pas été comblés par ce que j'ai eu. Mais, je suppose, personne n'a jamais fait exprès de ne pas répondre exactement à mes attentes, que d'ailleurs, souvent je n'exprimais pas, ou alors si mal.
Parfois, en parlant, une vérité criante me saute aux yeux. Je n'avais pas réalisé à quel point je m'étais sentie insignifiante de voir ma mère oublier dès le lendemain des promesses qu'elle m'avait faites. Et quand j'étais tellement malheureuse à l'école, et qu'elle me jurait qu'on allait m'en changer, au moins, si rien n'a jamais été fait, j'allais me coucher en imaginant combien tout pourrait sûrement être mieux, et je n'ai pas appris à fuir, juste à m'écraser, et je me suis habituée à ne pas me sentir "bien".
Juste, elle oubliait et elle a oublié, juste, elle nous faisait mal à nous laisser croire que demain, elle ne serait plus là. Et à force, on ne le craint plus, on le souhaite. Rétroactivement, peut-être, mais on le souhaite. Parce qu'à bien y regarder, on y aurait peut-être tous gagné, si elle était partie.
Et moi, j'ai toujours été trop conciliante, j'ai toujours voulu tout recoller, et j'espère toujours qu'un jour, on sera vraiment liés, même si je n'y crois plus vraiment. Et c'est peut-être une raison supplémentaire à rajouter à toutes celles qui me donnent tant de mal à accepter qu'ils ne veuillent pas décaler la date de leurs vacances d'une semaine pour que je puisse partir avec eux... [Besoin de savoir que je suis aimée, que ma présence est voulue, désirée, mais je n'ai peut-être pas toujours été la personne dont on recherche la compagnie. Besoin d'oublier l'insignifiance d'autrefois, de me convaincre que ça n'a été qu'un ressenti d'enfant qui ne voyait pas les choses dans leur ensemble.]
Peut-être qu'il est temps d'accepter de prendre mes distances, de me convaincre qu'il faut maintenant que je m'assume, parce que je deviens trop grande pour qu'il y ait toujours quelqu'un à qui je puisse reprocher ce qui ne va pas.
Et pourtant, j'aurais adoré partir en Croatie.
Mais peut-être une autre fois, peut-être dans ma propre vie qu'il serait grand temps de commencer.

21 janvier 2006

J'ai dit à C, "Si tu dois déclamer, que ce soit Rimbaud plutôt que du Robin Hobb.", pour changer un peu.
Et j'ai repris ma promenade habituelle, pas de tilleuls verts, pas de jupon froufroutant, pas de juin, juste un janvier mourant et sans intérêt.
De chez moi je vois de loin le rectangle blanc collé sur la fenêtre, qui me rappelle ce que je n'arrive pas à retenir : sinhx = (e^x - e^-x) / 2 ; coshx = (e^x + e^-x) / 2 . Peut-être me dire que c'est pas comme avec la dérivée, mais pour peu que j'arrive encore à oublier (sinx)' = cosx ; (cosx)' = -sinx tout comme limite quand x tend vers 0 de sinx/x = 1 que je ne pense jamais à utiliser.
Sinon, non non, l'analyse j'aime ça.
Fabriquer du béton debout pendant trois heures, moment toujours agréable pour finir la semaine, malheureusement terminé pour le semestre sur cette frayeur légitime : si j'inhale du ciment, puis qu'il est humidifié dans mes poumons, puis-je mourir d'un bétonnage interne ? Uhm... C'est vrai que ça se saurait, s'il y avait toujours une hécatombe chez les premières années. Fantasmons un peu sur les risques des études, et surtout lamentons-nous sur le caoutchouc de mes chaussures, entamé par la corrosion du ciment, tâché à vie...
En TP, on rit un peu, mais tout en ce moment me laisse désabusée, du vent, du vent, bon week-end, et c'est terminé. Je parle à des tas de gens, je connais des tas de prénoms, mais dès qu'il faut que les choses aillent un peu plus loin, qu'il faudrait pour une fois que je ne mange pas avec A et ses copines, je me retrouve toute seule. Il ne s'agit pas d'arrêter d'avoir l'air de la cruche toujours assise toute seule, mais juste d'avoir des amis, parce que des amis, ça amène des projets, et que j'en ai besoin. "Il faut que tu voyages." elle me disait, C.
J'ai trop peur que ça ne mène nulle part. J'attends trop des gens avec qui je pourrais lier connaissance. Trop peur d'être déçue, trop peur de demeurer juste "copine de cours" alors que je veux être amie.
...

19 janvier 2006

Parfois, il y a des moments où, dans le vent et la froidure, mes yeux qui coulent tout seuls, on dirait mon coeur à Mulhouse. Mais surtout le vent - au contraire des nuits différemment trop courtes après lesquelles je l'affronte, il est le même - me rappelle Mulhouse que j'aurais voulu oublier.

Boire un verre après les cours, évidement c'est toujours les mêmes gens. "Bal d'archi" un crétin bourré qui m'avait draguée, si j'en crois ce qu'on m'en a dit - j'avais trop bu pour distinguer drague et discussion stupide d'individus saouls - en m'assurant très fermement qu'il me connaissait, vu que nous nous étions rencontrés l'an dernier au bal d'archi. Et moi de contredire très fermement : "Je n'y ai jamais mis les pieds." "Mais si, bien sûr que t'y étais !" rajoutait A. Alors évidement, je ne savais plus vraiment où j'étais l'an dernier. Pour finir, nous nous sommes séparés là, intimement persuadés, autant l'un que l'autre, de s'être entretenu avec un imbécile. Peut-être j'aurais du jouer le jeu, je buvais pour oublier Mulhouse, et Bâle, et Berne, et Besançon, et Vesoul où je n'avais finalement pas transité. Alors, dans tout ça, rajouter le bal d'archi de 2004, ça l'aurait peut-être fait.
"Bal d'archi", je le croise parfois au détour d'un couloir, et je fais comme si je ne l'avais jamais vu ailleurs ; à l'ordinaire, il fait pareil. Quand on va boire des verres avec A et C, on le voit souvent, et cette fois, il m'a regardée. [Souvent signifiant moins que parfois, parce qu'on déambule plus dans les couloirs qu'on ne boit de bières.]

Émoi.

Parfois, je passe dans les environs du cours préparatoire, il y a là le québécois, le-grand-qui-a-l'air-petit, le valaisan, et d'autres, tout un domaine de l'éventuellement possible que peut-être je devrais exploiter mieux. Je n'y passe pas assez souvent pour les connaître, et pourtant, quand je bois un café dans ce secteur et que j'en croise un, ça me remonte le moral.

Je voudrais un amoureux.

On l'aura compris.

18 janvier 2006

Rorist écrivait, l'autre jour, à un méchant qui m'agressait presque : " Les gens qui souffrent ou qui ont de la peine à vivre c'est pathétique pour toi ? [...]". Suis-je en souffrance ? ai-je de la peine à vivre ? Depuis, je m'interroge. De la peine à savoir qui je suis, ce que je veux, la vie que je désire, l'atmosphère que je souhaite autour de moi, et de la peine à réaliser les petits bouts d'objectifs derrière lesquels je cours. Et si je souffre, c'est d'un ennui dont je n'arrive pas à sortir.
Je pilote, mais on ne va pas très loin.

Mes examens approchent, journées studieuses, soirées pareilles. C'est difficile. Très. Je ne crois pas ne pas en être capable, et j'ai pourtant l'impression de ne pas pouvoir donner le meilleur de moi à cette lutte pour la réussite, et surtout pour un avenir. Avenir que je suis incapable d'imaginer. Quand on m'en parle, je dis que je construirais des routes, des ponts, des tunnels "pour que puissent déambuler les penseurs", disais-je à monsieur prépa-lettres, qui me sortait, me parlant pour la première fois depuis plus de six mois, je ne sais plus quel discours sur les questionnements persistants qui traversent son esprit. Les gens répondent, et m'amusent en cela : "C'est intéressant.", alors qu'ils n'en ont absolument pas l'air convaincus. Je n'arrive pas à dire en quoi, mais je sais que je suis intéressée par ce que je fais, bien que ce ne soit peut-être pas comme il faudrait vraiment. J'ai des envies de grands barrages, de grands ponts, de grands tunnels... qui ne sont pas vraiment réalistes dans nos sociétés déjà bien équipées en la matière. Je dis aussi que j'aimerais travailler dans des pays en développement, mais je ne sais pas si j'en aurais envie ; une chose sûre, je voudrais en avoir envie. Il faudra bien aller les faire quelque part, ces édifices, tout de même.
Voilà. Ici on reprend. Avec toujours aussi peu de choses à dire, mais avec un nouvel anonymat, anagramme de mon nom qui se prête peu à l'exercice, et une nouvelle liberté d'expression...
Et puis, on reprend a une autre case départ : choisir un titre de blog, une activité qui me laisse presque aussi perplexe qu'une équation trigonométrique.