28 octobre 2007

Je peux pas résister, c'est quand même assez drôle : entre mes 10 et mes 14 ans, j'ai été en classe avec un mec qui est actuellement à la star-ac... C'est ma soeur qui m'a appelée, hystérique, pour me le dire, et qui ne s'est toujours pas remise du fait que je ne me sois pas précipitée sur la télé.

Rubrique "people" terminée, maintenant place à ma propre merveilleuse existence. Je m'emmerde comme un rat crevé à N., mais les cours sont tout de même très intéressants, et le temps passe très très vite. Malheureusement, pour l'instant je ne connais qu'une fille qui habite à 1h30 de train, trajet qu'elle fait tout les jours. C'est assez difficile de rencontrer des gens comme moi, qui ont débarqué ici en ne connaissant personne, il n'y en a pas tellement qui vivent ici ; si quelque lecteur connaît des moyens infallibles pour se faire des amis rapidement, qu'il n'hésite pas à donner ses trucs.
Si c'était à refaire, avec l'expérience que j'ai maintenant, je n'irais pas à l'uni à N.. Je ferais comme beaucoup d'étudiants : une partie à N., une partie à L., tout en vivant à L.. Mais probablement qu'une fois que je connaitrais deux ou trois personnes ici, je m'y plairais d'avantage.

12 octobre 2007

C'est un soir de l'été, pas de l'été dernier, de celui d'avant - tu te rends compte, deux étés et on n'est encore allés ni à la piscine ni faire du pédalo - c'est un soir d'orage de l'été d'avant, il pleut et j'ai ouvert les fenêtres, j'écoute, et c'est la première fois de cette soirée - la première fois d'une soirée, c'est la fois qui compte, après en recommençant on essaie seulement de continuer, de rester dans l'ambiance d'un moment précis, sans toutefois pouvoir y arriver - j'écoute Homesick avec la pluie qui tombe en bas, ça ne fait pas plic-ploc, c'est plutôt un peu comme un bruissement, comme les frous frous d'un sac ikea, et l'eau qui descend la rue du Valentin, je l'entends peut-être, mais je l'imagine sans doute. L'odeur a changé ; même si le béton mouillé n'a pas la même odeur que la terre, ça ne sent plus la ville. Homesick est une chanson qui se marie à la pluie et à l'odeur de l'orage en ville. A la campagne, ça ne va pas.

J'ai la sensation d'être totalement impregnée du monde qui m'entoure, et de le dépasser en même temps. Le sentiment d'être bien en vie, tout en étant au-delà de la vie.
Sur MSN, tu dis, je crois : "Je ne me suis jamais senti aussi stable que depuis qu'on est ensemble.".
C'est étrange d'être la personne qui stabilise quand on a tant pensé qu'on ne se sentirait soit-même bien que quand on serait lestée par quelqu'un.